Conflits RDC-Rwanda : les FARDC balayent d'un revers de la main les accusations "mensongères" de Kigali
Conflits RDC-Rwanda : les FARDC balayent d'un revers de la main les accusations "mensongères" de Kigali
Dans un communiqué de presse datant de ce dimanche 19 juin de leur porte-parole, le Général Major Kasonga Cibangu Léon Richard, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo réagissent aux accusations portées contre elles par le Rwanda.
Les FARDC disent avoir révélé qu'à la suite de l'agression dont le pays est victime de la part du Rwanda, "il a été répertorié plusieurs mensonges déviants et d'innombrables messages de haine conçus et concoctés dans des officines à Kigali puis distillés, disséminés et déversés dans les médias, ensuite véhiculés à travers les réseaux sociaux pour faire croire à l'opinion tant nationale qu'internationale qu'il se pratique une chasse à l'homme ou un quelconque sentiment de xénophobie contre certains militaires et quelques congolais de l'une de nos communautés ".
Pour l'armée congolaise, "à travers cette mesquinerie démoniaque" que Kigali veut attribuer à la population congolaise, "l'objectif poursuivi est de tromper, comme il le fait à l'accoutumée, et d'entraîner ainsi une partie de la population congolaise à tomber dans le piège de la stigmatisation, faisant ainsi le jeu de l'ennemi".
"Autrefois recette rwandaise ayant ému le monde, cette ruse démoniaque séparatiste, ingéniosité maléfique de Kigali, ne fragilisera ni la détermination des braves officiers congolais dangereusement cités dans un chiffon séditieux en circulation dans les réseaux sociaux, et n'entamera nullement le professionnalisme des FARDC totalement résolues à protéger l'intégrité territoriale suprême de notre pays jusqu'au sacrifice conformément à notre promesse de ne jamais trahir le Congo", rassure l'armée congolaise, tout en précisant que conformément aux instructions du Commandant Suprême, le Chef de l' État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, les Forces de Défense et de Sécurité sont à pied d'œuvres "pour traquer tout individu ou toute structure qui menacerait des personnes en fonction de leur appartenance à une communauté donnée".
"Au-delà des sanctions exemplaires, la Justice Militaire va se saisir des auteurs de tout acte susceptible de troubler la cohésion nationale", renseigne enfin le porte-parole des FARDC, le Général Major Kasonga Cibangu Léon Richard.