Le Gouvernement n'a qu'un seul choix : cesser de bégayer et agir en conséquence( Lubaya Claudel André)
Détérioration de la situation sécuritaire à l'Est. Ma réaction
Bien qu'en état de siège et jouissant prétendument de retombées de la mutualisation des forces entre RDC-OUGANDA, les unes après les autres, telles des feuilles mortes, les localités entières tombent aux mains du M23, dans l'indifférence nationale. Récemment restructuré, le nouveau commandment de FARC semble complètement
dépassé par les événements.
Depuis sa mise en place célébrée avec faste, il n'a repris aux agresseurs aucune portion de terre occupée. Chaque jour, le pays se dissèque, se disloque et se désintègre, dans l'impuissance du Gouvernement congolais dont le pôle régalien est quasi inexistant. Engagés dans une campagne électorale prématurée, les politiques semblent être préoccupés par leurs intérêts personnels au détriment de ceux de la patrie dont l'intégrité territoriale est
sérieusement menacée.
Pour une fois, soyons sérieux ! Le pays vaut plus que tout. L'intérêt supérieur de la Nation appelle au dépassement de soi. Sans sursaut patriotique évident, sans front
intérieur décisif et sans reprise en main effective de l'appareil militaro-sécuritaire, notre pays déjà agressé et occupé, sera balkanisé ; s'il ne l'est pas déjà. Il est plus que temps de trouver et 'imposer la REPONSE ADEQUATE à cette crise sécuritaire qui nous gangrène. Le pays va mal, très mal. Levons-nous pour le défendre.
Avec la tournure regrettable des événements, il apparait clairement que notre adhésion précipitée à l'EAC, dont l'agenda caché ne fait plus mystère, fut un choix hasardeux
dont le pays paye cash les conséquences. Sa force régionale dépêchée à Goma a démontré toute son inutilité. La DC se doit de compter sur elle-même et sur son peuple.
Il est temps. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, dit-t-on. Face à la détérioration
continue de la situation sécuritaire dans 'Est, face au risque d'implosion du pays dont la souveraineté s'effrite et l'intégrité du territoire se rétrécit, le Gouvernement n'a qu'un seul choix : cesser de bégayer et agir en conséquence. L'exécutif se doit de s'auto évaluer sans complaisance en ce compris la chaine de commandement de l'armée, de réévaluer la situation et réajuster sa politique. Il y a urgence.