RDC : Des chefs coutumiers et leaders religieux réaffirment leur engagement à protéger et promouvoir les droits des femmes et des filles (Déclaration)

Nov 5, 2022 - 08:44
Nov 5, 2022 - 09:13
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RDC : Des chefs coutumiers et leaders religieux réaffirment leur engagement à protéger et promouvoir les droits des femmes et des filles (Déclaration)

Des leaders religieux et chefs coutumiers de la République Démocratique du Congo, ont dans leur déclaration finale, en marge du forum les réunissant sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre, qui s'est clôturé ce vendredi 04 novembre 2022 à Lubumbashi, réaffirmés leur engagement à promouvoir et protéger les droits des femmes et des filles dans leur milieu respectif.

Dans ladite déclaration, ils disent abolir les coutumes négatives à l'égard de la femme et aussi les pratiques religieuses néfastes.

«...Abolir tous les us et coutumes négatifs, entre autres : le mariage d’enfants, les discriminations envers les survivantes des violences Sexuelles, dénis des ressources, non accès à la terre, à l’éducation etc. Il en est de même des pratiques religieuses néfastes, qui ne favorisent pas l’égalité entre les hommes et les femmes, les filles et les garçons au sein de nos

communautés », lit-on dans cette déclaration.

De son côté, Diene Keita, sous-secrétaire générale des Nations-Unies, a exhorté les autorités de s'assurer de la mise en œuvre des politiques publiques pour faire face aux VBG.

« je pense que la RDC est sur la bonne voie, il y a aussi des lois qui passent qui sont intéressantes. Mais ce que les autorités publiques devraient faire, c'est de s'assurer de la mise en œuvre des politiques publiques. Donc, de faire des évaluations pas à mi-parcours, mais bien plus rapprochées et annuelles pour en tirer des leçons et améliorer», a-t-elle déclaré.

Ayant pris part à ces assises, Nathalie Kambala, directrice pays de Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral a partagé l'expérience avec les autorités traditionnelles et religieuses sur les VBG.

Elle a aussi exhorté ces leaders de s'approprier « de la lutte des processus de plaidoyer que nous avons mené grâce à l'appui du Haut Commissariat des Nations-unies pour les Réfugiés (UNHCR). Aujourd'hui nous avons des édits et des actes d'engagement nous étions accompagné par le HCR ».

Il sied de rappeler que ces assises étaient organisées par le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) en collaboration avec le ministère de la Santé, sous le patronage du premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

A.M