Démission de Jean-Marc Kabund: Un choix ou une contrainte?

Avr 1, 2022 - 10:29
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Démission de Jean-Marc Kabund: Un choix ou une contrainte?

La démission de Jean-Marc Kabund, jeudi 31 mars, du poste de vice-président à l’Assemblée nationale aurait suscité beaucoup d'interprétations sur les raisons derrières cette grande décision. 

D'après le président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, Léon Mubikayi qui s'est livré à la Radio okapi, la démission de Jean-Marc Kabund est tout à fait normal vu que le poste de premier vice-président de l'Assemblée Nationale revient à l'UDPS, un parti politique qu'il ne fait pas partie.

"C’est normal, c’est la logique même parce que, notre collègue occupait un poste de l’UDPS et étant radié de l’UDPS, il ne pouvait pas continuer à occuper le poste qui ne lui appartient pas", a déclaré Léon Mubikayi . 

Il confirme que les démarches sont en cours pour le remplacement de Kabund. "Ces démarches ont d’ailleurs commencé depuis longtemps. On n’attendait que ça pour formalité", dit-il. 

Le président du groupe parlementaire UDPS et Alliés affirme que le candidat qui sera révélé bien tôt viendra de l’UDPS car ce poste appartient à ce parti.

"Il[le candidat] viendra de l’UDPS. Quand on a constitué les tickets, ce poste-là, a été réservé à l’UDPS. Ça sera donc un membre de l’UDPS qui va l’occuper".

Le 21 janvier dernier, Jean-Marc Kabund annonçait sur son compte twitter son attention de quitter son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, au-lendemain de l'attaque de sa résidence par des soldats de la Garde républicaine. Mais il n’avait, jusque-là, pas encore déposé sa lettre de démission.

"En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures", avait écrit M. Kabund sur son compte twitter.

Depuis lors, Jean-Marc Kabund avait été désavoué par sa famille politique et il a ensuite quitté le pays pour des soins médicaux en Europe.