Élections : A Kananga des voix s'élèvent pour exiger des enquêtes sur les violences électorales envers les femmes
Les élections générales qui se sont déroulées le mercredi 20 et jeudi 21 décembre en République démocratique du Congo ont donné lieu à plusieurs cas de violences dans les différents centres de vote et particulièrement sur des femmes déplore l'Organisation Femmes mains dans la main pour le développement intégral (FMMDI).
Nathalie Kambala qui condamne ces actes, rappelle que les élections constituent un barème de la démocratie et un moyen par lequel les citoyens choissisent leurs gouvernants et leurs représentants, mais aussi précise-t-elle, “une façon pour le peuple congolais de participer à la gestion de la chose publique”.
Cette actrice de la société civile qui a déployé ses observatrices le jour du vote souligne que malgré le caractère inclusif de ces opérations, il s'observe un climat de méfiance vis-à-vis des femmes dans les différents sites de vote et ce, pratiquement dans tout le pays.
«Les images et vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux sont très choquantes et illustrent bien ce constat malheureux, ces femmes sont lynchées, tabassées et humiliées. Je tiens à dénoncer avec la dernière énergie ces actes de barbarie qui foulent au pied la dignité de la femme pendant cette période cruciale où la RDC est entrain d'ecrire une nouvelle page de son histoire», déclare Nathalie Kambala Luse.
Par ailleurs, cette actrice de la société civile demande à la justice d'ouvrir rapidement une enquête enfin de sanctionner sévèrement tous les auteurs de ces actes criminels à l'endroit de la femme qui se sont déroulés pendant cette période des élections.
Alors que son organisation exécute un projet sur la prévention des violences électorales dans la province du Kasaï Central, Nathalie Kambala exhorte toutes les femmes qui ont été victimes à dénoncer tout cas de violence électorale pour obtenir justice.
«Le Kasaï a un contexte post conflit, nous avons tous l'intérêt à consolider la paix chèrement acquise. Cette dénonciation vaut une mise en garde à l'endroit de tous les misogynes et les fauteurs de troubles», renchérit Nathalie Kambala Luse.
