Kinshasa: L'APEC se desolidarise des déclarations mensongères de Guylain Duga*
L'association des parents d'élèves catholique du Congo (APEC) a fait une mise point ce lundi 06/02/2023 à 14h à son siège.
Cette structure des parents fustige les propos fallacieux fait par monsieur GUYLAIN DUGA lors de son passage à l'émission infos7.
En se référant au décret n°ARKIN/LMP/0913 portant directives des gestions des frais d'intervation ponctuelle applicable aux écoles conventionnées catholiques de Kinshasa du 02 septembre 2009 par son Eminence Laurent MONSENGO PASINYA, ancien archeveque metropolitain de Kinshasa, de glorieuse memoire, il a été retenu ce qui suit :
- Les frais d'intervention ponctuelle, communement appelés frais de motivation, à payer par les parents dont les enfants frequentent les écoles conventionnées catholiques de Kinshasa ne doivent pas depasser 100$ pour toutes les écoles primaire et 180$ pour toutes les écoles secondaires.
- en vue d'ameliorer les conditions d'études des enfants, il a été créé au sein de toutes les écoles conventionnées catholiques de Kinshasa une caisse de solidarité denommée "Fonds Communs de Solidarité" dont les ressources proviendraient de 20% calculé sur le frais d'intervention ponctuelle a payer par chaque élève.
Comme observation, les frais payés par les parents d'élèves étaient fixés de commun accord entre la direction de l'école et tous les parents, représentés par les membres de leurs comités scolaires.
Malheureusement, à en croire les déclarations de monsieur GUYLAIN DUGA, a l'époque où il était secrétaire du comité scolaire de l'ep 2 BOSANGANI, les frais payés par les parents de leurs écoles s'élevaient a 360$ de loin supérieur aux 100$ requis par le décret de son du cardinal Mosengwo.
C'est ainsi que l'APEC rappelle à l'opinion que tout frais versé par les écoles publiques est calculé sur l'effectif comptable et non sur l'effectif réel des élèves. En aucun cas l'association des parents d'eleves catholique du Congo ne peut être manipulable à des fins personnelles et lucratives.
*César Kamoto*