Le Gouvernement demande au Cardinal Fridolin Ambongo de clarifier ses propos tenus à Pâques

Le cardinal Fridolin Ambongo avait livré un message choc qui a fait parler beaucoup des congolais à la messe de Pâques. En soulevant que:

 »Nous savons très bien que notre pays est aujourd’hui un pays à l’agonie, gravement malade et quand une personne gravement malade est dans un état de coma, il est dangereux de prédire son avenir et aujourd’hui le Congo est dans cette situation de la personne gravement malade qui est presque dans un état comateux », a-t-il déclaré le 30 mars.

Le cardinal congolais a ajouté : « Nous avons toujours attiré l’attention sur le risque de balkanisation. Aujourd’hui, nous y sommes, notre pays est en train d’être découpé devant nous et nous agissons comme si ce n’était pas notre pays ».

Et il a poursuivi :

« Nous pouvons les traiter de traîtres, ils ont pris la cause de l’ennemi, mais la question de fond, c’est pourquoi ces gens ont-ils agi de cette manière-là ? C’est parce qu’au niveau d’ici, nous continuons à poser des gestes qui blessent les autres, qui fragilisent la communion nationale, qui excluent les autres. »

Par rapport à ces déclarations tenues par le cardinal Fridolin Ambongo dans cette époque où le pays vis très mal la situation sécuritaire dans l’est du pays , le gouvernement congolais a demandé au cardinal de clarifier ses propos .

 » Les propos tenus par le cardinal le jour de Pâques sont extrêmement graves. Surtout qu’ils viennent d’un chef religieux de son acabit. Quelles que soient les raisons, on ne peut soutenir des congolais qui prennent des armes pour tuer leurs frères , sœurs , pères, mères et enfants. Ses mots peuvent être compris comme un encouragement, un soutien moral à ceux qui prennent cette voie alors que nous voulons sortir de ce cycle de violences… »( Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement). Politiquerdc/ via Oyebi