La France promet de veiller à ce que la demande du gouvernement congolais soit entendue concernant la MONUSCO
Nicolas de Rivière, Ambassadeur, Représentant permanent de la France auprès de l'Organisation des Nations unies, a eu un échange approfondi avec Christophe Lutundula Apala, Vice-Premier Ministre Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République démocratique du Congo (RDC), mercredi à New York. Le diplomate français a déclaré à la suite de cette rencontre que "la demande des autorités de la RDC sur la MONUSCO est claire, et la France veillera à ce qu'elle soit entendue". Il a également discuté avec Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo.
Selon Nicolas de Rivière, la France soutient les efforts de Bintou Keita et de la mission onusienne en faveur de la paix et de la stabilité dans l'Est de la RDC. "Nous aurons besoin de l'engagement de tous pour réussir la transition vers l'après-MONUSCO que nous appelons de nos vœux", a-t-il ajouté.
En mars dernier, Nicolas de Rivière dirigeait une délégation du Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui était en mission en République Démocratique du Congo. L'objectif principal de cette mission était d'évaluer la situation sécuritaire en RDC et la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO conformément à la résolution 2666 (2022) du Conseil de Sécurité de l'ONU.
"Il y a une responsabilité qui incombe aussi à la République Démocratique du Congo elle-même, aux FARDC. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sont chargées de la sécurité du pays, c'est un pays souverain avec son armée et l'armée congolaise doit également agir contre les groupes armés, c'est principalement la responsabilité des FARDC, ce n'est pas celle de la MONUSCO", avait indiqué le diplomate français à la fin de sa mission.
La RDC demande un retrait accéléré de la MONUSCO, remet en question son efficacité passée, et souhaite établir de nouvelles bases de coopération avec les Nations Unies pour répondre aux défis actuels de la nation congolaise en matière de sécurité et de stabilité. Actualité.cd/ via Oyebi.net