Nord-Kivu: des interrogations sur l’avenir de l’état de siège après la nomination d’un nouveau gouverneur militaire
Plusieurs interrogations font écho au sein de la classe politique congolaise sur l’avenir réservé à l’état de siège, après la nomination d’un nouveau chef de l’exécutif provincial au Nord-Kivu.
Après la table ronde organisée le mois dernier à Kinshasa, la population observe des résolutions autres que celles prises lors de ces assises, notamment la possibilité de la levée de cette mesure sécuritaire décrétée depuis mai 2023.
Dans une déclaration lue à POLITICO.CD, l’acteur politique et secrétaire général en charge de la jeunesse au sein de la DCFN, Enock Batsotsi a déploré le comportement des autorités congolaises visant selon lui, à torpiller la volonté du peuple face à ses revendications.
« Était-ce pour se moquer de nous que Kinshasa demandait notre avis sur l’état de siège. Kinshasa a-t-il une seule idée de ce qui se passe dans nos villes et villages ? Pourquoi s’obstiner à ne pas suivre la voix de la base qui sait quand elle va mieux ou non ? », s’est-il interrogé.
A Kinshasa sur l’état de siège, il se raconte l’incertitude sur la levée de cette mesure exceptionnelle décrétée par le Président de la République pour endiguer les groupes armés, mais qui au regard de la situation sécuritaire ne sont ni inquiétés, ni menacés.
L’échec de l’état de siège au Nord-Kivu a plusieurs fois été démontré par son résultat sur terrain à travers des rapports des organismes apolitiques, voire politiques. Sa levée est la demande de la majorité de la population, victime de plusieurs violations des droits humains. politico.cd/ via Oyebi.net