RDC: Clôture de la 23e session de la Commission des forêts et de la faune sauvage pour l’Afrique

La 23eme session de la commission des forêts et de la faune sauvage a été clôturée ce vendredi 26 août 2022 à l'hôtel Béatrice de Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

Lancées depuis lundi 22 août dernier par la Vice-premiere ministre, ministre de l’Environnement et Développement Durable, Eve BAZAIBA MASUDI, les assises de la 23ème session de la Commission des Forêts et de la Faune Sauvage pour l’Afrique (CFFSA-23) ont été clôturées par Marie-José Bunsana, conseillère administrative au ministère de l'Environnement, qui a parlé au nom de la VPM de l'Environnement empêchée.

Cette session qui s'est tenue conjointement avec la 7ème semaine Africaine des Forêts et de la Faune Sauvage s'était déroulée sous le thème : "Renforcer la résilience et la relance après les situations de crises et les menaces : le rôle des forêts et de la faune sauvage".

Ces travaux ont permis entre autres, l’élection du bureau conformément aux dispositions des articles II-1 et II-5 de son règlement intérieur. Ainsi, la commission a élu un président (RDC) avec trois vices présidents(Tanzanie, Zimbabwe et Sénégal), un rapporteur (République centrafricaine).

Dans son mot de clôture, Mme Marie José Bunsana, Conseillère administrative au ministère de l’Environnement et Développement Durable, a, au nom de la VPM de l’Environnement et Développement Durable exprimé le privilège qu'a la RDC d’abriter et de prendre la présidence de cette 23ème session de la commission pour deux ans. Elle a remercié tous les participants en ligne. Marie-José Bunsana a témoigné une reconnaissance particulière à la FAO pour l'appuie apporté dans la réalisation de ces assises.

Devant la presse, José Ilanga, Directeur général de la FAO en charge des forêts, s’est félicité de l’implication au plus haut niveau, des institutions de l’État, à travers le ministère de l’Environnement et Développement Durable, porteur de la thématique forêts et faune sauvage. Ce qui, selon lui, "Constitue une assurance qui garantit qu’en prenant la relève de l’Afrique du Sud, la RDC va d'abord capitaliser ce qui a été fait pour que la session soit aujourd'hui citée comme un des modèles d'initiatives en matière de la gestion durable des forêts et de là biodiversité".

Avec d’autres engagements, précise José Ilanga, "le pays va consolider ces assurances vu qu'il est co-organisateur de la prochaine session sur le changement climatique ets'est engagé à prendre une part active dans l’organisation de la conférence des Nations unies sur la biodiversité, nous sommes à l'instance de l'organisation des états généraux de forêts...toutes ces initiatives vont aider la RDC à consolider et à pereniser les acquis de la session".

Le Directeur adjoint de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en charge des forêts, Ewald Rametsteiner, a lui, confirmé que la commission de la forêt et de la faune d'Afrique a identifié les voies à travailler d'une manière efficace pour assurer les bien-être de la population, en amenant le pays à mettre en place les recommandations formulées. 

A la fin des travaux de cette commission, quelques recommandations ont été fournies dans un rapport approuvé par les participants. Il a été décidé entre autres de l'organisation de la prochaine session en Tanzanie.

Jul A