"Détention de Salomon Idi Kalonda : Le conseiller politique de Moïse Katumbi fait face à des accusations graves
Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moïse Katumbi, est actuellement détenu depuis le mardi 30 mai dans les locaux de l'état-major des renseignements militaires de la République démocratique du Congo.
Après son audition par ce service spécialisé des Forces Armées congolaises, trois accusations ont été retenues contre lui : incitation à des actes contraires au devoir et à la discipline des militaires, détention illégale d'armes et de munitions de guerre, et atteinte à la sûreté intérieure de l'État.
L'état-major des renseignements militaires justifie la longue période de détention de Kalonda sans le transférer devant son juge naturel en invoquant l'aval du ministère public. Celui-ci autorise sa détention prolongée en raison de la gravité des accusations qui pèsent sur lui.
Le lieutenant-colonel Kangoli Ngoli Patrick, conseiller juridique à l'état-major des renseignements militaires, a déclaré : "Les faits étant complètement sensibles dès lors que nous avons mis la main sur Monsieur Salomon Kalonda Idi Della, le lendemain pour respecter la procédure, nous avons saisi l'officier du ministère public pour nous permettre de proroger la durée de sa détention. Et donc nous sommes en conformité avec la loi. Nous avons l'autorisation du ministère public pour proroger la détention et nous sommes en train d'y travailler pour que nous puissions le mettre à sa disposition avec tous les éléments de preuve et qu'il soit directement devant son juge naturel."
Salomon Idi Kalonda, proche conseiller politique de Moïse Katumbi, a été arrêté à l'aéroport de Ndjili alors qu'il se rendait à Lubumbashi avec Katumbi après un long séjour à Kinshasa où ils ont organisé des manifestations publiques contre le régime de Félix Tshisekedi.
Les partisans de Kalonda et les partis alliés considèrent cette arrestation comme une manœuvre orchestrée par le régime de Félix Tshisekedi dans le but de nuire à Kalonda et à Moïse Katumbi lui-même.