Nord-Kivu : 13 éléments du M23/RDF déposent les armes auprès des FARDC

Ils sont au total 13 éléments du M23 et de l’armée rwandaise qui d’une part ont déposé les armes et d’autres capturés par les Forces armées congolaises (FARDC) sur plusieurs lignes de front.

L’annonce et leur présentation ont été faite à la presse par le commandant des opérations au Nord-Kivu, le général de brigade Ilunga Jacques, samedi 20 janvier 20204 à Goma, munie de leurs armes de guerre dont des lance roquettes et 13 armes AK-47.

Celui-ci a demandé aux congolais se trouvant encore dans le camp du M23 de faire défection car les FARDC sont déterminées à récupérer toutes les parties du territoire national occupées par ces rebelles qualifiés de terroristes.

« Ceux qui se disent congolais, nous leur demandons de pouvoir emboîter les pas des capturés et rendus. Nous sommes vraiment déterminées à restaurer la paix dans toutes les localités qui sont sous contrôle de l’ennemi. Je demande à la population d’être calme et je la rassure que nous allons devoir récupérer toutes ces localités », a dit le général de brigade Ilunga Jacques.

Dans leur intervention, ces éléments du M23/RDF ont demandé à leurs collègues qui traînent encore les pas de quitter la brousse et de rejoindre le camp de la paix, celui des forces loyalistes. Parmi eux on a noté la présence de quelques soldats avec des cartes d’identité du Rwanda.

Il faut rappeler que depuis maintenant un moment, des frappes de drone sont signalés sur plusieurs positions du M23, causant à leur passage des pertes immense en matériels militaires qu’en hommes neutralisés. Après la base de Nyongera près de Kiwanja et Kitchanga (Kahe) dans le Rutshuru, des nouvelles frappes de drone ont touché dernièrement les positions du M23 à Kilolirwe et Rumeneti dans le territoire de Masisi. Certains observateurs pensent que ces redditions sont provoquées par ces frappes, qui, à chaque fois, mettent toujours l’ennemi en débandade.

Cependant, les Forces armées congolaises ne cessent de rappeler qu’au stade actuel, elles continuent à observer le cessez-le-feu tel que recommandé par la communauté internationale.